Hormone de croissance musculation : effets, posologie, avis et prix

Les hormones de croissance, que vous pouvez également trouver sous la dénomination HGH (un acronyme anglais qui signifie Human Growth Hormone) sont un moyen naturel efficace pour prendre de la masse musculaire. En effet, beaucoup d’adeptes de la musculation s’intéressent de près à ces hormones, car en produire en quantité plus importante permettrait non seulement de retarder le vieillissement de nos cellules, mais aussi de booster nos niveaux d’énergie.

On la trouve ainsi sous différentes formes, et notamment la somatropine, qui peut s’avérer naturelle. Attention cependant, car elles ne sont pas toutes légales en France. Elles peuvent aussi être considérées comme une substance dopante si vous participez à des compétitions sportives.

Nous vous proposons donc aujourd’hui un guide complet pour comprendre comment fonctionnent les hormones de croissance. Mais aussi pourquoi elles peuvent être intéressantes si vous faites de la musculation et comment en produire naturellement plus.

Les hormones de croissance : c’est quoi ?

L’hormone de croissance humaine est une hormone sécrétée naturellement par notre organisme. Sa fonction principale est de régénérer nos cellules, et notamment celles qui constituent notre tissus musculaire, ou encore nos os. Elle est donc cruciale pour rester en bonne santé, mais aussi pour booster notre développement physique, et en particulier celui de notre masse musculaire.

Pourquoi l'hormone de croissance est intéressante en musculation ?

Le hic, c’est que nous ne produisons pas de l’hormone de croissance en quantité égale selon notre âge. A mesure que nous vieillissons, cette dernière va en effet réduire, après un pic qui se situe autour de l’adolescence.

Hormone de croissance musculation : quels sont leurs effets ?

Vous l’aurez compris, l’hormone de croissance est surtout très intéressante si vous souhaitez développer votre musculature. Cela s’explique notamment du fait de ses effets anabolisants. Elle va donc avoir pour principale action d’améliorer vos performances physiques.

Une action anabolisante

De nombreuses études scientifiques ont mis en avant les effets anabolisants de l’hormone de croissance. Cette dernière a en effet un impact très important sur notre métabolisme, et notamment sur la synthèse des protéines. C’est d’ailleurs ce qui la rend si précieuse auprès des sportifs en général, et des bodybuilders en particulier. L’hormone de croissance agit aussi sur la manière dont notre corps utilise ses stocks de graisse, ainsi que sur la formation du tissu osseux.

Attention cependant à bien distinguer les effets de l’hormone de croissance et ceux des IGF. En effet, la GH (pour Growth Hormone) va favoriser la sécrétion d’un second groupe d’hormone : les facteurs de croissances insulino-semblables (ou IGF). Ce sont ces derniers qui, une fois libérés dans le sang grâce à notre foie, vont se lier aux récepteurs des cellules musculaires et avoir une action anabolisante.

Les effets de l’hormone de croissance sur les performances sportives

Une autre confusion que l’on fait très souvent au sujet des hormones de croissance tient à la manière dont elle pourrait booster nos performances. En effet, le plus important n’est pas tant de se concentrer sur la quantité que nous sécrétons (et donc notre taux de GH dans le sang) que par la manière dont nous l’utilisons.

L’hormone de croissance naturelle est en effet sécrétée lorsque nous produisons un effort physique intense. Elle dépend de plus de la qualité de cet effort. Par exemple, si vous faites un exercice d’aérobie, votre corps va sécréter plus d’hormone de croissance ce qui aura pour effet de brûler vos stocks de graisse.

Par contre, si vous faites de la musculation, l’hormone de croissance va agir sur la synthèse des protéines, ce qui permettra de mieux réparer les tissus musculaires endommagés par un effort intense.

Comment est-elle utilisée et est-ce légal ?

Comme on le verra plus tard dans cet article, il existe des moyens naturels d’influencer votre taux d’hormone de croissance. Le premier est l’âge, mais vous n’aurez aucune prise sur ce facteur. D’autres, comme l’entrainement, la nutrition ou le sommeil sont plus faciles à moduler.

Mais certains sportifs peuvent être tentés d’avoir recours à des méthodes plus radicales, comme la prise de traitements médicamenteux à base d’HGH. Or, très peu sont autorisés par les autorités sanitaires (comme la FDA aux Etats-Unis). Ils le sont de plus non pas pour un usage récréatifs (comme c’est le cas des sportifs), mais pour traiter certaines maladies comme :

  • le syndrome de Turner ;
  • le syndrome de Prader Willi ;
  • les maladies rénales ;
  • certains troubles intestinaux chez les adultes ;
  • le VIH.

Si vous n’avez pas de besoin médical attesté par un professionnel de la santé, vous ne pourrez pas vous procurer légalement de l’hormone de croissance. Son achat sera donc interdit par la loi et vous exposera à de sérieux problèmes judiciaires. Attention donc aux produits que vous pouvez trouver sur Internet, en particulier en provenance de Chine ou d’Asie.

Quels sont les effets des hormones de croissance ?

L’utilisation d’hormone de croissance dans le cadre de compétitions sportives est également interdite, car considéré comme du dopage. Stallone a par exemple dû payer une amende de 2 500 dollars pour avoir fait entrer illégalement des ampoules d’HGH en Australie, à l’occasion du tournage de Rambo.

La fabrication et l’utilisation de l’hormone de croissance de synthèse

La fabrication d’hormone de croissance s’est longtemps limitée au prélèvement de la glande pituitaire sur des cadavres. On a cependant rapidement arrêté d’y avoir recours après que des tests cliniques aient prouvé qu’elle favoriserait le développement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Aujourd’hui, on ne trouve que de l’HGH de synthèse fabriquée en laboratoire.

Le problème est que contrairement à la testostérone qui est bio-identique, et peut donc être prise sous forme de pilule ou de crème, on ne peut prendre de l’hormone de croissance qu’en se l’injectant. Ce qui peut être dissuasif pour de nombreuses personnes.

Comment en produire plus naturellement ?

Heureusement, il existe des méthodes naturelles pour produire plus d’hormone de croissance pour la musculation. Voici les plus efficaces :

L’entrainement

Le type d’effort physique que vous allez produire va avoir un impact direct sur votre taux d’hormone de croissance. Les deux facteurs à prendre en considération sont l’intensité de vos exercices, et leur volume. Donc plus vous aurez un entrainement très intense et un volume de répétition relativement faible (comme c’est le cas pour la musculation), moins vous sécréterez l’hormone de croissance. Il vaut en effet mieux faire l’inverse.

De la même manière, certains exercices sont connus pour influer de manière beaucoup plus significative sur les HGH. Notamment les squats qui ont un effet 20 fois supérieur. De manière générale, il faut vous concentrer sur ceux impliquant une résistance. Toutefois, il est déconseillé d’avoir une approche trop systématique de votre pratique physique. Il vaut mieux varier les schémas de répétitions, de série et de charge afin de progresser de manière continue et d’habituer votre corps à différentes réponses hormonales.

Faites également attention à ce que vous faites après l’entrainement, et en particulier les deux heures qui suivent. En effet, c’est à ce moment que se maintiennent les taux d’hormone de croissance. Cherchez donc à la stimuler en post-entrainement (notamment via l’alimentation ou le repos).

L’impact de l’aérobie

Pourquoi prendre des hormones de croissance ?De nombreuses études ont également montré que le cardio-training avait un impact encore plus important sur notre production d’hormone de croissance. Selon l’intensité de votre effort, et même sur une période très courte (comme un entrainement de 10 minutes), vous pouvez multiplier par 5 votre taux de GH.

Même une faible intensité d’aérobie peut avoir des effets considérables sur votre taux d’hormone de croissance. Ce type d’entrainement présente également l’avantage de favoriser la combustion des graisses, ce qui est très intéressant si vous êtes en phase de sèche.

Alimentation et compléments

Votre alimentation va également avoir un impact très important sur votre sécrétion d’hormone de croissance. La clé en la matière, c’est l’insuline. En effet, il faut savoir qu’elle va complètement inhiber votre production de GH, et il faut donc faire attention à ne pas avoi un taux glycémique trop élevé (ne serait-ce que pour limiter le stockage des graisses d’ailleurs).

Pour produire plus d’hormone de croissance, vous devriez donc éviter les sucres rapides, en particulier avant de vous entrainer. Le jeûne intermittent, par contre, est très intéressant pour maximiser votre production d’hormone de croissance.

Par contre, les règles ne sont plus du tout les mêmes après l’entrainement. En effet, un pic d’insuline (qui peut être provoqué par la prise d’une boisson de récupération riche en glucides, par exemple), va permettre de maintenir un niveau de GH plus élevé. Et ce pendant plus de six heures.

La consommation de complément alimentaire peut également être intéressante pour booster votre taux d’hormone de croissance. Vous pouvez pour cela consommer certains acides aminés, mais aussi la glutamine et l’arginine (qui sont encore plus efficaces lorsqu’ils sont combinés). Pour de meilleurs résultats, il faudra prendre de deux à cinq grammes de glutamine, et six à douze grammes d’arginine, de préférence une heure avant de vous entraîner.

Le sommeil

Un autre facteur crucial pour produire plus d’hormone de croissance pour maigrir est le sommeil. En effet, de nombreuses études montrent qu’un sommeil profond permet d’augmenter votre taux de TH. Sa sécrétion va se faire par pulsation, et atteindra un pic une heure après que vous vous soyez endormi, puis toutes les trois heures.

De manière générale, veillez à faire des nuits de sommeil d’au moins 8 heures. Surtout si vous vous êtes entrainé dans la journée. Il n’est d’ailleurs pas possible de compenser une bonne nuit de sommeil (profond) avec des siestes dans l’après-midi, en tout cas si vous désirez augmenter votre taux de GH.

Pour améliorer la qualité de votre sommeil, vous pouvez réduire votre exposition à la lumière et aux écrans une heure avant de vous coucher. Idem pour la caféine qui perturbe elle aussi votre taux de mélatonine.

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  1. bogastu 18 mars 2019